Mon travail autour du corps est sans identité, il s’intéresse à la gestuelle, à un univers inspiré du surréalisme.

Le rendu est vaporeux, mystérieux.

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J'utilise la photo numérique à contre-courant d'une réalité augmentée, j'explore les lumières basses et ce qu'elles donnent à voir ou à imaginer.

Je pousse à son paroxysme l'erreur, l'idée de la photographie ratée, celle qui est floue, bougée, celle que l'on garde seulement si elle est drôle ou déroutante par le dédoublement des lumières ou des personnes ou tout simplement parce qu'elle produit une réaction d'étrangeté sur le spectateur.

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C'est avec mes erreurs que j'ai appris à regarder le monde et à le photographier. C'est une forme d'hommage à toutes ces photos ratées qui expriment parfois bien plus de poésies, de sensualités, d'intrigues, que les photos retenues pour leur qualité technique.

Je pousse à l'extrême les capacités des pixels numériques à figer des instants dans la prise de vue qui s'étire dans le temps.

Le fond épuré, sombre, met en valeur les reflets du corps et des matières en mouvement tout en figeant certaines parties.